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Prêt-à-porter : tout savoir sur l'éco-score, cette nouvelle étiquette qui vous dit si un vêtement est écolo
information fournie par Boursorama avec Newsgene 03/10/2025 à 11:15
Temps de lecture: 1 min

L'éco-score va progressivement faire son apparition sur les articles de prêt-à-porter. (illustration) (Webandi / Pixabay)

L'éco-score va progressivement faire son apparition sur les articles de prêt-à-porter. (illustration) (Webandi / Pixabay)

Depuis ce mercredi 1er octobre, les enseignes de prêt-à-porter peuvent attribuer un éco-score à leurs vêtements, permettant ainsi au client de prendre conscience de l'impact environnemental de son achat.

Après le nutri-score évaluant les qualités nutritionnelles d'un produit alimentaire, c'est au tour de l'éco-score de s'inviter dans notre quotidien. Comme annoncé en mai dernier par le ministère de la Transition écologique, ce système d'étiquetage a été lancé mercredi 1er octobre 2025. Son objectif ? Permettre au client de prendre connaissance en un coup d'œil de l'impact écologique d'un vêtement. Le but sous-jacent est ainsi de pointer du doigt les marques de fast fashion et d'encourager le made in France et les pratiques d'éco-conception.

La fast fashion dans le viseur

En pratique, il s'agit d'un logo noir et blanc attribuant une note de 0 à l'infini à un textile. Plus la note est basse, plus l'impact environnemental du produit est jugé faible. Comme le précise RMC Conso , une vingtaine de critères sont pris en compte : les matériaux utilisés, les émissions de gaz à effet de serre durant la fabrication du vêtement, la consommation d'eau, les atteintes à la biodiversité... Vous pouvez retrouver le détail du calcul sur le site internet officiel . Un exemple simple : un t-shirt en coton fabriqué en Chine par une marque de fast fashion obtient 1005 points. Un t-shirt en coton bio made in France par une marque éthique obtient 367 points.

Afficher l'éco-score n'est pas une obligation pour les marques

« Cette étiquette est une vraie valeur ajoutée pour des marques plutôt haut de gamme. Elle va permettre d’expliquer aux clients que quand on fait les choses correctement, ça a un prix » , souligne Adeline Dargent, chargée des projets RSE pour l’Union française des industries mode et habillement (UFIMH), interrogée par Reporterre .

Cependant, pour le moment, seules quelques marques plutôt confidentielles ont d'ores et déjà adopté l'éco-score, qui relève du volontariat. Questionnées sur le sujet, les grandes marques de prêt-à-porter (Etam, Kiabi, Tissaïa...) ont pour la plupart annoncé qu'elles allaient progressivement le mettre en place dans leurs collections.

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